L’Observatoire des Sciences et Techniques (OST) de l’Hcéres, qui fournit régulièrement aux établissements de recherche des « Éléments de publications de SHS dans la base Web of Science », ne manque jamais d’indiquer dans un avertissement introductif à ces éléments que « pour les établissements dont la production relève presque exclusivement de ces disciplines », les données présentées « ne doivent en aucun cas être interprétées comme représentant la production de l’établissement ». Malgré cela, la dimension quantitative représente une part importante dans le système actuel d’évaluation de la recherche en France, y compris pour les sciences humaines et sociales…
Comment évaluer au mieux cet ensemble disciplinaire pour le moins hétérogène, en tenant compte de ses spécificités épistémologiques, méthodologiques et éditoriales ? Dans quelle mesure peut-on utiliser les mêmes sources de données et les mêmes indicateurs que pour les sciences de la vie et de la matière ? Quelles alternatives ont pu être proposées en France et en Europe ? En quoi la science ouverte peut-elle contribuer à changer la donne ?