Bibliométrie, scientométrie, infométrie, webométrie… Tous ces termes ont un suffixe commun, qui renvoie à l’idée d’une mesure, d’une quantité, d’un dénombrement, associée ou appliquée à la recherche scientifique. Mais que cherche-t-on à dénombrer au juste ? Et surtout, dans quel(s) but(s) ?

Depuis son « invention » dans les années 1960, la bibliométrie a suscité de nombreux débats, au sein de la communauté scientifique mais aussi parmi les décideurs politiques, les financeurs de la recherche, et même le grand public. En cause : son association quasi-systématique avec la notion d’évaluation de la recherche, dont les principes n’ont cessé d’évoluer depuis ces dernières décennies.

Pourtant, la bibliométrie est avant tout une méthode, une boîte à outils objective et neutre, dont les multiples usages peuvent servir à toute autre chose qu’à évaluer une revue, une institution, un chercheur.

 

NB : Les ressources ici présentées sont à envisager comme un tout cohérent. Elles viennent en appui à une formation URFIST organisée en deux temps :

  • Une journée de présentation théorique de la bibliométrie (à distance ou en présentiel)
  • Une journée de travaux pratiques de découverte des principaux outils bibliométriques actuels (en présentiel dans les locaux de l'URFIST) : le Web of Science, Scopus et Google Scholar.