Cette séance s'est tenue dans la salle de formation de la Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne.

Thématique : Ressources numériques pour l’histoire - contexte, périmètre(s) et évolutions

Intervenants

  • Catherine Breux-Delmas, BIS, responsable du CADIST d’histoire médiévale et moderne ;/li>
  • Sébastien Dalmon, BIS, responsable du CADIST Antiquité ;
  • Jean-Jacques Petit, BDIC, responsable du CADIST Relations internationales et monde contemporain.

Contenu

  1. Les ressources numériques pour l’historien : panorama critique
  2.   
  3. Présentation d’établissements universitaires de référence
  4. Échanges avec les participants
  1. Les ressources numériques pour l’historien : panorama critique
    • Antiquité

      Présentation du CADIST Antiquité

                

      Créé en 2008, le CADIST Antiquité a été attribué conjointement à la bibliothèque interuniversitaire Sorbonne et l’École française d’Athènes (EfA), plus orientée sur l’archéologie. Il travaille en partenariat avec un certain nombre d’autres établissements : bibliothèque de l’ENS Ulm ; bibliothèque de l’INHA (CADIST d’Art et archéologie) ; bibliothèque Gernet-Glotz (UMR 8210 ANHIMA). Ce qui relève de l’Égypte, de l’Orient et des autres aires géographiques extra-européennes dépend plutôt de la Maison Archéologie et ethnologie, René-Ginouvès, voire la BULAC et la médiathèque du Quai Branly. Enfin, un projet de réseau de ces différents établissements a été évoqué : il commencerait par les établissements parisiens.

      présentation de Sébastien Dalmon.

      Politique documentaire du CADIST Antiquité (BIS)

      Les ressources documentaires pour l’Antiquité ne concernent pas seulement l’histoire au sens strict, mais prennent en compte l’art, la littérature, la philosophie… Le fonds d’Antiquité de la Sorbonne est l’un des fonds les plus riches de la bibliothèque depuis le XIXe s.

      Les acquisitions se concentrent sur l’Antiquité gréco-romaine (et ses marges). Les ressources sur la préhistoire relèvent plutôt d’autres établissements (notamment le Muséum national d’histoire naturelle), toutefois la Sorbonne acquiert des documents sur la préhistoire européenne ou encore sur l’histoire nationale de la France (ex. : Celtes).

      En 2012, les acquisitions se sont élevées à 2 649 titres de monographies, pour un budget de 165 200 €, auxquels s’ajoutent 463 abonnements en cours (70 000€) ; 32 % des acquisitions sont des commandes permanentes. Le coût d’achat des ressources a été de 57 230 €.

      Bibliothèque de recherche et CADIST, la BIS axe volontairement ses acquisitions sur des documents non francophones (seulement 20 % en français) et n’acquiert normalement les ouvrages qu’en un seul exemplaire. Le CADIST Antiquité représente 20 % de l’ensemble du PEB de la BIS.

      Dans les nouveaux locaux rénovés de la Sorbonne, l’Antiquité partage la salle Fustel de Coulanges avec le Moyen Âge, en une organisation thématique (outils, sources littéraires, sources épigraphiques et papyrologiques, iconographie et archéologie, histoire).

      Ressources numériques sur l’Antiquité

      Le site de la BIS propose une liste des ressources numériques sur l’Antiquité, comprenant à la fois des ressources acquises et des ressources librement accessibles sur le web. Sur les pages des ressources électroniques, un code image permet de distinguer les titres en ligne :

      Accès libre sur le Web accessibles sur le web (gratuit) ;

      Accès sur inscription accessibles sur place et à distance après inscription à la BIS ;

      Accès uniquement sur site accessibles uniquement depuis la BIS ou les locaux de l’université de Paris 1.

      L’actuelle présentation se divise en deux grandes parties (disciplines et types de ressources). Un projet de réorganisation de ces menus est évoqué pour les années à venir. Pour la partie Antiquité, la liste des ressources s’organise selon un ordre décroissant selon l’importance estimée de la ressource. À noter : de nombreuses références sur l’Antiquité sont disponibles gratuitement sur le web.

      liste des ressources par Sébastien Dalmon.

      Échanges avec les participants

      L’offre de formation est en projet et devrait se développer puisque désormais les travaux à la Sorbonne sont achevés, notamment celles sur les outils (TP). Pour l’heure, les initiatives restent ponctuelles (« Boudoirs de l’historien(ne) »).

      Par ailleurs, la BIS ne dispose pas encore de SI pour gérer correctement la rubrique des ressources électroniques.

    • Moyen Âge

      Présentation du CADIST d’histoire médiévale

      Créé en 1992, le CADIST d’histoire médiévale est commun avec le SCD de Poitiers (pour la période IXe-XIIe siècles). Il se concentre avant tout sur le Moyen Âge européen, et on consultera la BULAC et à la médiathèque du Quai Branly pour les autres aires géographiques. De même, pour les langues scandinaves, on pourra se reporter à la Bibliothèque nordique. Enfin, pour la religion, il faut voir du côté du CADIST Sciences religieuses (BNU de Strasbourg) et l’Institut d’études augustiniennes.

      Disposant d’un budget de 190 000 € jusqu’en 2012, le CADIST dispose de 233 000 € depuis 2013. La documentation électronique représente une part peu importante du budget CADIST propre. Les acquisitions du CADIST reflètent les traits particuliers de l’histoire médiévale : sur les 1 433 monographies de 2013, 19 % sont en français et près d’un quart en allemand). Les sources représentent en outre un domaine important. Les e-books sont encore peu présents, leur achat se fait principalement selon les offres de bouquets plutôt que titre à titre.

      présentation de Catherine Breux-Delmas.

      Ressources numériques sur le Moyen Âge

      La page des ressources du site de la Sorbonne propose un classement par typologie (bibliographies, encyclopédies, corpus…). Contrairement à l’Antiquité, peu de ressources sur le Moyen Âge sont disponibles librement en ligne ; on renverra avec profit au répertoire Ménestrel pour aller plus loin.

    • Temps modernes

      Présentation du CADIST d’histoire moderne

      La BIS est également CADIST en histoire moderne, en commun avec le SCD de Caen (XIXe s., jusqu’en 1914 à l’exception de l’Amérique du sud et de la Russie) et le SCD d’Aix-Marseille 1 pour l’Orient méditerranéen et l’histoire coloniale française (1453-1914). Il s’attache surtout à l’Europe et aux Amériques. Pour les autres ères (slaves, asiatiques et africaines), voir la BULAC et à la médiathèque du Quai Branly. Tous les aspects sont pris en compte sauf l’histoire de l’art. Les acquisitions représentent, en 2012, 1 605 monographies, essentiellement dans des langues européennes (25% de français).

      présentation de Catherine Breux-Delmas.

      Dans le domaine, il n’y a pas d’éditeur dominant, même si GALE et ProQuest occupent une place particulière (corpus de textes et sources). Il manque une véritable offre en histoire de France au profit des pays anglo-saxons. Or les ressources anglo-saxonnes coûtent cher et la construction de la collection varie selon les années. Le choix a été fait de ne pas avoir de bases thématiques anglo-saxonnes. Il est regrettable que les licences nationales ne permettent pas d’accéder à des ressources importantes comme JSTOR (qui n’est pas propriétaire de ses contenus) et se sont concentrées sur des ressources pas forcément prioritaires pour l’ensemble de la communauté (Early English Books Online (EEBO), et Eighteenth Century Collections Online (ECCO)). Pour 2014, on prévoit l’achat des périodiques d’Oxford et de Cambridge.

      Ressources numériques sur les Temps modernes

      La page des ressources du site la Sorbonne propose un classement par typologie (bibliographies, corpus, encyclopédies…). Comme pour le Moyen Âge, peu de ressources sur les Temps modernes sont disponibles librement en ligne.

      Depuis 2006, la BIS développe une politique d’achat de grands corpus de textes et sources (archives et textes), notamment des journaux. Il reste cependant de grands absents – il n’y a qu’un seul éditeur pour les sources américaines. La BIS dispose cependant des State Papers Online. Les licences nationales envisagent d’acquérir des sources (Wiley) notamment.

    • Époque contemporaine

      Présentation du CADIST d’histoire contemporaine

      Le CADIST d’histoire contemporaine dépend de la BDIC (Bibliothèque de documentation internationale contemporaine) ; le XIXe s. (jusqu’en 1914) revenant au SCD de Caen ; et l’Orient méditerranéen et le colonialisme français au SCD d’Aix-Marseille 1 pour l’Orient méditerranéen et l’histoire coloniale française (1453-1914).

      Son budget est de 150 000 € (budget de la BDIC : 600 000 €), pour 200 000 monographies et des bases de données pérennes ; le reste est composé d’abonnements périodiques papier. Les fonds comprennent toutes les langues européennes et l’histoire mondiale dans son ensemble à partir du XXe s. La typologie des ressources va des ressources des institutions publiques (c’est-à-dire qui ont reçu une validation scientifique), l’offre éditoriales et d’autres ressources plus informelles sur le web (ex. ONU…). La BDIC ne propose pas de signets sur son site.

      Ressources numériques sur l'époque contemporaine

      liste des ressources par Jean-Jacques Petit.

      Échanges avec les participants

      Un participant pose la question de la place de Google Books comme outil pour trouver des documents, la qualité y est parfois supérieure à celle d’autres sites y compris institutionnels.

      Une question est posée sur l’archivage du web. La réflexion sur cette question est en cours à la BDIC, pour des ressources militantes et des ressources françaises (Europe centrale et orientale), mais c’est surtout la BnF qui en est chargée. Cette dernière procède par échantillonnage ou par collectes ciblées (ex. élections présidentielles (2007), journaux personnels). Ces collectes peuvent être faites en collaboration avec des institutions spécialisées, c’est ainsi que la BnF a fait appel au CHS-bibliothèque Jean Maitron lors de l’archivage de sites militants. Les archives du web ne sont consultables à la BnF qu’avec une accréditation Rez-de-Jardin. ( Plus d’informations sur le site de la BnF).

      Quelques participants soulignent le rôle des signets et des pages de références pour commencer une recherche. Outils phares du web des années 1990-2005, annuaires et signets tendent à disparaître non seulement sur la toile en général, mais sur les sites de bibliothèques également. Ces outils, alimentés manuellement, semblent en effet remis en cause à une époque où « on trouve tout avec Google » et où l’apport des signets est difficile à évaluer.

  2. Présentation d’établissements universitaires de référence
    • Bibliothèque interuniversitaire Sorbonne (BIS)

      La BIS, c’est 109 ETP (90 personnels de bibliothèques (~ 30% de catégorie A, 30% de catégorie B et 40% de catégorie C). Le budget documentaire représente la moitié du budget de la BIS.

      La BIS vient de rouvrir après 3 ans de travaux[1]. À l’issue de ces travaux, elle dispose de 4 salles de lecture (grande salle – littérature et généralités, philosophie, Antiquité et Moyen Âge, Histoire moderne et contemporaine).

       

      L’accès est possible sur inscription : à partir du L3 pour les universités co-contractantes (Paris 1, 3, 4, 5 et 7) ; du M2 en lettres et sciences humaines pour toute la France ; aux doctorants et enseignants-chercheurs quelle que soit leur discipline. La pré-inscription peut se faire en ligne. Seules les personnes accréditées (enseignants et chercheurs français) peuvent disposer d’un magasin ouvert où se trouvent les achats récents. En revanche, toute inscription permet d’accéder à la documentation à distance. Ceci explique notamment que certains établissements co-contractants (comme Paris 4) préfèrent se désabonner de certaines ressources pour renvoyer à la BIS. Parmi les projets liés à l’ouverture, on notera le souhait de développer le prêt et celui de proposer des horaires d’ouverture élargis.

      Les ressources électroniques sont présentées sur le site internet (par disciplines et par types de ressources). À noter : les rubriques « Nouveautés » et « Titres en test » (où l’on peut poster un commentaire). La réflexion sur un outil de recherche fédérée n’a pour l’instant pas abouti (problème d’une bibliothèque de recherche), mais elle est relancée autour du discovery tool l’outil « Encore + » (Innovative Interfaces), déjà déployé au SCD de Tours ; l’outil permet de descendre jusqu’au niveau de l’article, mais le pointage ne fonctionne pas sur toutes les bases (cf. CAIRN). Un tel outil permet cependant une meilleure visibilité des articles pour compléter une offre de monographies peu importante. Depuis quelques années, la BIS fait un véritable effort en direction des ressources électroniques avec une augmentation des moyens tant en valeur qu’en proportion. Les ressources électroniques dépendent plus particulièrement de la cellule du département des collections, en partenariat cependant avec les chargés de collections par discipline. L’augmentation des tarifs des ressources reste cependant un gros problème, et, dans le cadre du consortium Couperin, la consigne a été donnée de ne pas diffuser les offres dont les prix augmentent de plus de 2%.

      Pour l’instant, les formations se déroulent essentiellement à la demande des enseignants (Paris 1, Paris 4, EHESS), mais la réouverture est l’occasion d’une réflexion sur les nouveaux services aux chercheurs, notamment avec des formations sur programme ou sur demande. La BIS propose ainsi deux salles de travail et une salle de séminaire/formation.

      présentation de Catherine Breux-Delmas.

    • Bibliothèque de documentation internationale contemporaine (BDIC)

      À l’origine, les fonds de la BDIC sont issus d’une collection privée constituée par un couple d’industriels qui rassemblaient de la documentation sur la Première Guerre mondiale. Les ressources sont interdisciplinaires et multisupports, avec un intérêt particulier cependant pour les sources primaires et les langues d’Europe centrale et orientale. Les ressources électroniques représentent un budget de 30 000 €/an. D’une manière générale, un certain nombre d’entre elles sont mutualisées avec le SCD de Paris Ouest (CAIRN, JSTOR…) et, à l’inverse, certaines bases de la BDIC profitent au SCD (Factiva). Contrairement à la BIS, la BDIC ne propose pas d’accès distant (problème technique et juridique). 50% des ressources de la BDIC ne sont accessibles, en France, qu’à la BDIC.

      Les acquisitions sont d’abord générales (le Maitron, dictionnaire du mouvement ouvrier ; Academic Search Premier), avant de se tourner vers des ressources plus en lien avec la politique documentaire de l’établissement (presse, sources primaires ; ressources sur Europe centrale et orientale cf. Central and Eastern European Online Library et Integrum sur la Russie et l’ex-CEI ; multisupports). Le numérique est souvent acquis comme solution de remplacement d’acquisitions anciennement sur microfilm. Ces acquisitions sont normalement pérennes (ex. Testaments to the Holocaust, Women, War and Society, 1914-1918). Sont privilégiées : les deux guerres mondiales, l’histoire du 3e Reich, la politique étrangère des États-Unis, l’histoire politique du Proche-Orient, la guerre froide et les droits de l’homme ; est également en projet la politique extérieure des États-Unis. La BDIC souhaite avoir des documents multimédia, par exemple des bases d’images fixes ou des bobines de la Deuxième guerre mondiale (pour les pays étrangers ; pour la France, voir l’INA). Attention !  la liste desdits documents disponible sur le site ne prend pas en compte les toutes dernières acquisitions (notamment sur les droits de l’homme et l’ancêtre du HCR, résistance juive…). Se pose également la question des grands quotidiens étrangers : la BDIC a fait l’acquisition des archives pérennes du New York Times, mais pour les autres titres, une réflexion est à mener avec la BnF. Enfin, la BDIC souhaite s’ouvrir au-delà de fournisseurs non anglo-saxons (Europe centrale et orientale, Amérique latine…), via éventuellement des conventions de partenariats (financement contre accès aux documents numérisés).

      Pour l’instant, la BDIC ne propose des formations que sur demande.

  3. Échanges avec les participants

    Gestion des ressources numériques

    Une question est posée sur le profil des acquéreurs des ressources électroniques. A la BIS comme à la BDIC, les acquisitions se font généralement de manière collégiale (réunion) entre les chargés de collection et le(s) responsable(s) des ressources électroniques, qui tiennent également le rôle de gestionnaire financier et technique.

    On rappelle que l’achat de ressources électroniques est souvent assorti de payement de frais d’accès annuels.

    Les acquisitions réalisées dans le cadre des licences nationales [2] sont pérennes, situation à comparer avec l’Allemagne où elles ne durent que 10 ans.

    Signalement de ces ressources

    Une des difficultés des ressources numériques est l’éparpillement de leur signalement (catalogues, bases A to Z, signets, site des licences nationales…), qui peut varier selon les établissements. Par ailleurs, le lien est parfois difficile à faire dans les SI entre les ressources papiers et les mêmes ressources en version numérique, notamment quand elles sont présentées dans des bases de données. Le consortium Couperin envisageait un équivalent au SUDOC pour le recensement des bases des données et ressources numériques, mais le projet n’a pas encore abouti. Un des moyens de mettre en valeur l’ensemble des collections est de développer un outil de recherche fédérée, permettant d’interroger jusqu’à l’article ; mais c’est un projet coûteux en temps pour un résultat pas toujours pleinement satisfaisant.

    Suite au point abordé sur les signets, un participant rebondit sur l’importance des outils d’orientation établis par les bibliothèques (cf. le répertoire des bibliothèques de Paris et région parisienne Oriente Express de la BPI). De même, on regrette qu’il n’y ait pas d’équivalent du répertoire Ménestrel pour les autres périodes historiques, et qu’un outil essentiel comme la Bibliographie annuelle de l’histoire de France, dont le dernier volume est paru en 2011,  ne dispose pas de version numérique.

    Un nouveau contexte ?

    On revient également sur la question des humanités numériques - Digital Humanities. Le développement du numérique est un vrai plus pour la recherche et explique son insertion de plus en plus grande dans la politique de recherche des laboratoires. Un projet comme CALLYTHEA proposant de nouvelles traductions universitaires montre ainsi un bel exemple de valeur ajoutée.

    Le débat porte également sur la question de savoir si l’on peut distinguer selon le critère de l’âge, de la génération, les utilisateurs du numérique et ceux du papier. Plusieurs témoignages indiquent que cela n’est absolument pas une question d’âge, mais est plus lié aux outils eux-mêmes : il peut y avoir des différences d’utilisation entre la version papier et la version numérique d’une même ressource, notamment en terme d’ergonomie et de rapidité d’accès à l’information ; et le numérique, s’il permet un usage démultiplié et parfois à distance, n’est pas toujours aussi pratique que la version papier. C’est d’ailleurs un problème mis en lumière avec les documents choisis pour le libre-accès dans la nouvelle salle Antiquité-Moyen Âge de la BIS. Les différences d’utilisation peuvent être également le fait d’« écoles » et de modes de transmission du savoir, certains enseignants-chercheurs conseillant, par exemple, le papier à leurs étudiants, parce qu’ils ont eux-mêmes l’habitude d’utiliser cette ressource.

    Une dernière question est posée sur les outils de reconnaissance textuelle automatique. Si la reconnaissance optique de caractères (OCR) imprimés est maintenant bien développée et permet d’interroger des documents en plein texte, les outils de reconnaissance pour les manuscrits fonctionnent encore très mal, et la retranscription donne encore de meilleurs résultats.

Notes

[1] Cf. Pascale Issartel. « La bibliothèque de la Sorbonne. Vers un nouvel équilibre entre collections et services ». In BBF, 2013. t. 58, n°3. p. 69-76. [en ligne]. Disponible sur : http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-2013-03-0069-011.

[2] Sur la question des licences nationales et l’offre actuellement disponible, on se reportera au site dédié : http://www.licencesnationales.fr/. A noter surtout l’offre « Numérique Premium » pour les e-books en France.