L’Observatoire des Sciences et Techniques (OST) de l’Hcéres, qui fournit régulièrement aux établissements de recherche des « Éléments de publications de SHS dans la base Web of Science », ne manque jamais d’indiquer dans un avertissement introductif à ces éléments que « pour les établissements dont la production relève presque exclusivement de ces disciplines », les données présentées « ne doivent en aucun cas être interprétées comme représentant la production de l’établissement ». Malgré cela, la dimension quantitative représente une part importante dans le système actuel d’évaluation de la recherche en France, y compris pour les sciences humaines et sociales…
Bibliométrie, scientométrie, infométrie, webométrie… Tous ces termes ont un suffixe commun, qui renvoie à l’idée d’une mesure, d’une quantité, d’un dénombrement, associée ou appliquée à la recherche scientifique. Mais que cherche-t-on à dénombrer au juste ? Et surtout, dans quel(s) but(s) ?
Depuis maintenant plusieurs décennies, la production, la validation et la dissémination des savoirs scientifiques sous toutes leurs formes (textes publiés ou inédits, données, protocoles etc.) se retrouvent au cœur de débats nationaux et internationaux, qui remettent en question l'écosytème actuel de la recherche scientifique autour d'une notion centrale : celle d'ouverture (openness). En effet, certains acteurs de la recherche, en premier lieu les grands éditeurs commerciaux privés, sont accusés de détourner le fonctionnement "normal" de la recherche de la connaissance partagée en vue du bien commun vers une concentration de richesses incompatible avec l'idéal de progrès qui doit sous-tendre la science. En réaction à cette situation, des membres de la communauté scientifiques s'efforcent de mettre en place outils, services et ressources pour se réapproprier le processus scientifique et en faire bénéficier le plus grand nombre, sous l'égide d'un mouvement général de science ouverte.
La liste des liens disponible ci-dessous vise à accompagner la formation "Initiation aux données de la recherche" proposée par l'URFIST de Paris. Elle permet aux participants d'avoir sous les yeux des renseignements complémentaires au support utilisé lors de l'exposé, et de retrouver le détail des informations mentionnées.
Cette sélection de liens vise prioritairement un groupe animé par un formateur, qui suit une démarche progressive en l'illustrant d'exemples.
Depuis maintenant plusieurs décennies, la production, la validation et la dissémination des savoirs scientifiques sous toutes leurs formes (textes publiés ou inédits, données, protocoles etc.) se retrouvent au cœur de débats nationaux et internationaux, qui remettent en question l'écosytème actuel de la recherche scientifique autour d'une notion centrale : celle d'ouverture (openness).
L’ouverture des données de la recherche amène au-devant de la scène le plan de gestion de données (PGD) dit aussi Data management plan (DMP), document de plus en plus souvent exigé par les financeurs des projets, et recommandé également par certains organismes de recherche.
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