Depuis maintenant plusieurs décennies, la production, la validation et la dissémination des savoirs scientifiques sous toutes leurs formes (textes publiés ou inédits, données, protocoles etc.) se retrouvent au cœur de débats nationaux et internationaux, qui remettent en question l'écosytème actuel de la recherche scientifique autour d'une notion centrale : celle d'ouverture (openness). En effet, certains acteurs de la recherche, en premier lieu les grands éditeurs commerciaux privés, sont accusés de détourner le fonctionnement "normal" de la recherche de la connaissance partagée en vue du bien commun vers une concentration de richesses incompatible avec l'idéal de progrès qui doit sous-tendre la science. En réaction à cette situation, des membres de la communauté scientifiques s'efforcent de mettre en place outils, services et ressources pour se réapproprier le processus scientifique et en faire bénéficier le plus grand nombre, sous l'égide d'un mouvement général de science ouverte.
L’ouverture des données de la recherche amène au-devant de la scène le plan de gestion de données (PGD) dit aussi Data management plan (DMP), document de plus en plus souvent exigé par les financeurs des projets, et recommandé également par certains organismes de recherche.
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