Alors que ChatGPT fait la une depuis deux ans et met en lumière l’utilisation de l’intelligence artificielle dans la recherche d’information, il convient de s’interroger sur la plus-value véritable des « systèmes de recherche » basés sur des modèles d'IA par rapport aux méthodes de recherche traditionnelles comme les moteurs de recherche et leurs dernières évolutions.
Si cela fait plusieurs années que des organismes interrogent les enjeux pédagogiques de l'intelligence artificielle (ex. : Consensus de Beijing, 2019 ; Commission européenne, 2022), le développement de ChatGPT courant 2023 donne une accélération et une illustration concrète de ces réflexions (ex. : UNESCO, 2023). Promesse de nouveaux enjeux pour la recherche et la pédagogie, l'intelligence artificielle générative est désormais entrée dans les pratiques de l'enseignement supérieur et de la recherche, tant du côté des étudiants que des enseignants-chercheurs ou des bibliothécaires.
Dans la lignée du récent rapport IA : notre ambition pour la France (03/2024) appelant à expérimenter et à développer la sensibilisation et la formation sur ces questions dans les formations d’enseignement supérieur, il convient d'interroger le positionnement du formateur dans l'accompagnement des usagers : comment apprendre à travailler avec l'IA générative ? Ces nouveaux outils sont-ils porteurs de nouvelles compétences ?
Cet atelier sera l'occasion de revenir sur le contexte actuel de l'IA générative, les outils existants et les bonnes pratiques. Mais ce sera surtout l'occasion d'échanger sur les moyens de se positionner comme formateur et d'accompagner au mieux les usagers.
Avec le déploiement grand public de ChatGPT, l’intelligence artificielle devient à la mode dans la recherche d’information. Et pourtant, un certain nombre d’outils n’ont pas attendu pour mettre à disposition de la communauté académique des fonctionnalités IA, notamment sémantiques. Quelle est cependant la valeur de ces « systèmes académiques » qui proposent d’« augmenter » les capacités de recherche et de compréhension de la littérature scientifique, voire de devenir de véritables assistants du chercheur ? Et en quoi peuvent-ils compléter des recherches académiques plus classiques ?
Difficile pour le doctorant et le chercheur d’être bien visible sur internet et de se créer une véritable identité numérique professionnelle ? Face à la multiplication des outils et services disponibles, cette intervention vise à fournir des pistes et des conseils pour rendre visible son profil et ses publications de manière positive et valorisante, en fonction des moyens et des buts de chacun.
I. Ressources pour doctorants
II. Resources tout public
III. Formation de formateurs : Former à l'identité numérique du chercheur
Parmi les actions de formation à la science ouverte et à la recherche intègre, le rapport de l'IGÉSR La place des bibliothèques universitaires dans le développement de la science ouverte (février 2021) recommande notamment de "développer au sein des bibliothèques les sensibilisations des doctorants et des chercheurs à l’importance des identifiants [...] de contributeurs" et de "les former à la gestion de leur identité numérique en s’appuyant sur ces identifiants". Et de fait, cette question des identifiants chercheurs gagne de plus en plus de visibilité. Le Deuxième Plan national pour la science ouverte Généraliser la science ouverte en France 2021-2024 appelle ainsi à "promouvoir l’adoption de l’identifiant ORCID par les chercheurs" (juillet 2021), tandis que des communautés se structurent afin de "construire une communauté de pratiques autour des services d’ORCID" (ouverture du site du consortium ORCID France).Dans ces conditions, comment construire une offre de service autour des identifiants chercheurs à destination de ses usagers ? Que présenter ? Jusqu'où aller ? Sous quelles formes ?
Des outils comme ResearchGate, LinkedIn ou encore YouTube font désormais partie des outils de communication académique les plus évidents.Mais les évolutions actuelles de Twitter / X, suite à son rachat fin 2022, viennent d'une part rappeler la nécessité pour la communauté académique d'interroger sa dépendance à des outils essentiellement commerciaux et d'autre part mettent en lumière les difficultés croissantes à disposer de lieux d'expression sereins du débat public.Et dans le même temps, de plus en plus d'institutions et d'organismes en appellent à une présence responsable et éthique des chercheurs en ligne.Dès lors comment combiner usage des réseaux sociaux et présence académique en ligne ?
État des lieux 2024 des acteurs et des enjeux dans le cadre académique actuel.
Cette formation a pour but d'apporter des pistes et des conseils pour bien utiliser ses réseaux et rendre visible son profil et ses publications de manière positive et valorisante, en fonction des moyens et des buts de chacun.
Rechercher des publications scientifiques en accès libre / open access
Gold, green ou black open access... Petit tour des grandes catégories et des principaux outils pouvant favoriser la recherche et l'accès à des publications scientifiques en accès libre.
Guide d'initiation à la méthodologie de recherche documentaire, au accès libre sur internet.
Ce tutoriel est destiné aux étudiants à l'université de niveau licence ou master, aux formateurs en méthode du travail universitaire (MTU) ainsi qu’à toute personne qui souhaite maîtriser l’information dans les études supérieures. Généraliste, il est plus particulièrement orienté sciences humaines et sociales.
Twitter est un média social de microblogging de plus en plus utilisé tant pour la communication institutionnelle que par les chercheurs. Mais ses codes le rendent au premier abord passablement compliqué alors qu'il est devenu un véritable canal d'information académique.Comment fonctionne-t-il ? Quels sont ses codes ? Comment l'utiliser pour la recherche d'information, la veille ou la communication ? Enfin, est-il toujours pertinent mi-2023 au vu des dernières évolutions en cours suite à son rachat fin 2022 ?
L’Observatoire des Sciences et Techniques (OST) de l’Hcéres, qui fournit régulièrement aux établissements de recherche des « Éléments de publications de SHS dans la base Web of Science », ne manque jamais d’indiquer dans un avertissement introductif à ces éléments que « pour les établissements dont la production relève presque exclusivement de ces disciplines », les données présentées « ne doivent en aucun cas être interprétées comme représentant la production de l’établissement ». Malgré cela, la dimension quantitative représente une part importante dans le système actuel d’évaluation de la recherche en France, y compris pour les sciences humaines et sociales…
Bibliométrie, scientométrie, infométrie, webométrie… Tous ces termes ont un suffixe commun, qui renvoie à l’idée d’une mesure, d’une quantité, d’un dénombrement, associée ou appliquée à la recherche scientifique. Mais que cherche-t-on à dénombrer au juste ? Et surtout, dans quel(s) but(s) ?
Depuis maintenant plusieurs décennies, la production, la validation et la dissémination des savoirs scientifiques sous toutes leurs formes (textes publiés ou inédits, données, protocoles etc.) se retrouvent au cœur de débats nationaux et internationaux, qui remettent en question l'écosytème actuel de la recherche scientifique autour d'une notion centrale : celle d'ouverture (openness). En effet, certains acteurs de la recherche, en premier lieu les grands éditeurs commerciaux privés, sont accusés de détourner le fonctionnement "normal" de la recherche de la connaissance partagée en vue du bien commun vers une concentration de richesses incompatible avec l'idéal de progrès qui doit sous-tendre la science. En réaction à cette situation, des membres de la communauté scientifiques s'efforcent de mettre en place outils, services et ressources pour se réapproprier le processus scientifique et en faire bénéficier le plus grand nombre, sous l'égide d'un mouvement général de science ouverte.
La liste des liens disponible ci-dessous vise à accompagner la formation "Initiation aux données de la recherche" proposée par l'URFIST de Paris. Elle permet aux participants d'avoir sous les yeux des renseignements complémentaires au support utilisé lors de l'exposé, et de retrouver le détail des informations mentionnées.
Cette sélection de liens vise prioritairement un groupe animé par un formateur, qui suit une démarche progressive en l'illustrant d'exemples.
Depuis maintenant plusieurs décennies, la production, la validation et la dissémination des savoirs scientifiques sous toutes leurs formes (textes publiés ou inédits, données, protocoles etc.) se retrouvent au cœur de débats nationaux et internationaux, qui remettent en question l'écosytème actuel de la recherche scientifique autour d'une notion centrale : celle d'ouverture (openness).
Créée par des bibliothécaires comme un outil de gestion de la documentation, la bibliométrie est avant tout une vision chiffrée de la production scientifique, "l'application des mathématiques et des méthodes statistiques aux livres, articles et autres moyens de communication" (A. Pritchard). Contrairement à une idée répandue, sa fonction première n'est pas de produire des classements unidimensionnels pour participer à l'évaluation de la recherche.
L’ouverture des données de la recherche amène au-devant de la scène le plan de gestion de données (PGD) dit aussi Data management plan (DMP), document de plus en plus souvent exigé par les financeurs des projets, et recommandé également par certains organismes de recherche.
La page des liens déclinés après cette introduction se présente comme une plate-forme utilisée lors du stage pratique « Brevets et Propriété industrielle » de l’URFIST de Paris. Elle permet aux participants de naviguer d’un site à l’autre au fil de la formation.
IdRef (Identifiants et Référentiels pour l'Enseignement supérieur et la Recherche) est une application web développée et maintenue par l’ABES afin de mutualiser les données d'autorité et les voir utilisées et ré-utilisées par de nombreux partenaires et des applications tierces. Il est actuellement activé pour la production dans les applications ABES (SUDOC, STEP, STAR, Calames), mais aussi dans les applications de partenaires institutionnels (Persée, ADUM, etc.).
Inscrit dans le mouvement du web de données et du linked data, IdRef vise à rassembler les ressources de tous les catalogues autour d'un identifiant unique. A cette fin, l'ABES s'est rapprochée de nombreux partenaires institutionnels, dont la BnF, gestionnaire du site data.bnf.fr, le CCSD, gestionnaire de l'archive ouverte HAL, ou encore l'initiative internationale ORCID. D'autres coopérations d'envergure sont en cours, notamment avec Conditor, le futur référentiel de la production scientifique française.En savoir plus.
La bibliométrie classique, le plus souvent fondée sur les éléments méthodologiques suggérés par le Web of Science de Clarivate (ex Thomson-Reuters), concerne pour l’essentiel les Sciences de la Vie et celles de la Matière. En Sciences sociales, deux disciplines sont mises en avant dans la base de données Highly Cited Researchers de Clarivate : Economics/Business et Psychology/Psychiatry. L’association étroite de la psychiatrie à la psychologie dans un intitulé combiné montre d’ailleurs bien une affinité avec les Sciences de la Vie, voire la Chimie si l’on considère les protocoles de soins liés à la psychiatrie.
Modèles, alternatives, prospective en évaluation et caractérisation des unités de recherche par le biais des indicateurs bibliométriques.
70 % des chercheurs sont désormais membres d’un réseau social, et certains réseaux comme Academia, ResearchGate ou encore Twitter ont particulièrement trouvé leur place dans le travail du chercheur, que ce soit pour trouver de l'information, être visible sur internet ou communiquer avec le grand public. Abordant les particularités, les enjeux et les limites de ce type de services, cette présentation est également l'occasion de voir l'intérêt de ces outils pour la science en général.
Si Twitter, outil de microblogging, s’est imposé ces dernières années comme un véritable média grand public, il rencontre également l’intérêt des communautés universitaires et de recherche. A l’heure où les universités, les organismes de recherche et les chercheurs investissent de plus en plus ce média, se pose la question de son intérêt académique : Twitter est-il un outil désormais indissociable de la science ?
Les licences Creative commons ; les recommandations aux auteurs ; la liste ROMEO du groupe SHERPA, les règles de dépôt en Archives ouvertes -
Dans le cadre d’un appel à projets « Soutien aux projets innovants de formation » (SPIF) émis par PSL (ANR 10-IDEX-0001-02), l’URFIST a achevé en janvier 2017 la conception d’un tutoriel multimedia interactif en ligne sur les brevets d’invention. Ce tutoriel a été refondu en novembre 2022 pour intégrer la plateforme de formation du Réseau des CRFCB, du Réseau des Urfist et de l’Inist-CNRS, Callisto, basée sur le LMS Moodle.
Le succès des réseaux sociaux destinés aux chercheurs ne se dément pas. Paradoxe, et preuve sans doute de ce succès, de plus en plus de chercheurs et d'institutions en appellent à une utilisation vigilante. Les doutes existant en effet sur leurs modèles économiques, le droit des documents déposés ou encore leur usage des données personnelles rappellent combien ces services sont parfois loin des principes de l'open access et et ne sont pas des archives ouvertes.
Depuis quelques années, une réflexion est en cours autour des mesures d'impact de la recherche alternatives. Mais quelle est la valeur des métriques fournies par les réseaux sociaux académiques, et quelle est leur place au sein des altmetrics ?
Présentation lors d'une séance des Lundis du numérique de l'INHA, le 14 mars 2016.
Condensé et adaptation de principes applicables à tout domaine relevant du secteur STM (Sciences, Technologie, Médecine) : Auteurs, Éditeurs scientifiques, Reviewers ...
Le brevet est un document à caractère technique qui recèle des informations de première importance, qui font le plus souvent défaut à la publication scientifique académique classique.
Eléments de bibliométrie dans le contexte français.
Cette présentation de Rodrigo Costas Comesaña du CWTS (Centre de Recherche IST) de l’université de Leiden (Pays-Bas) fait un bilan des premières expériences dans le domaine de l’Altmetrics. Cette métrique alternative se situe bien dans le contexte de la thématique Nouvelles formes de communication et d’évaluation scientifiques analysée lors de la 5è Journée nationale d’Étude du Réseau des URFIST à Nice, le 25 septembre 2014 (http://urfistjne2014.wordpress.com/).
Le 28 mai 2013, M. François Pellegrini, professeur à l'Université Bordeaux 1 et chercheur au Laboratoire Bordelais de Recherche en Informatique (LABRI) et à l'INRIA Bordeaux Sud-Ouest, a animé une formation sur le droit des logiciels à l'Urfist de Paris, face à un public nombreux, dont la densité nécessita la délocalisation de cette session dans les locaux de la Sorbonne.
Pourquoi la publication scientifique classique dite « de rang A » n’est pas forcément la seule à témoigner du travail accompli par les chercheurs.
Plus spécifiquement, sur les réseaux sociaux et leurs usages en bibliothèque.
La publication numérique en SHS pour l'EBD.
Communication à un colloque à l'université de Lille sur l'évaluation et l'usage des ressources universitaires en ligne (Analyse bibliométrique).
Bibliothèques et chercheurs. Comment mettre en place une formation destinée aux chercheurs : orientations et pragmatismeEnssib - 23 septembre 2009
Le support de formation sur le libre accès à l'information scientifique et technique est disponible sur le Wiki Archives Ouvertes développé par les Urfist.