Evaluation, caractérisation, bibliométrie

Groupe de réflexion sur l'analyse et la caractérisation de la production scientifique, les outils, les méthodes. L’URFIST de Paris a mis sur pied en février 2010 un groupe de travail et de réflexion sur l’évaluation et la caractérisation de la recherche. L’analyse critique des méthodes bibliométriques en constitue un axe représentatif à côté de l’élaboration de systèmes alternatifs. Dans le contexte actuel, il semble essentiel de mettre en valeur la spécificité des SHS. Le secteur STM (Sciences, Technologie, Médecine) est représenté de façon significative et fait, dans le groupe, l’objet d’une démarche intellectuelle avancée.

Ouvert aux chercheurs, ce groupe réunit de fait une majorité de professionnels de l’information-documentation directement confrontés à :

  1. La mise en responsabilité sur le plan de l’analyse documentaire, par les instances administratives chargées de l’évaluation dans l’établissement d’exercice,
  2. Le recensement des publications de l’organisme,
  3. La saisie de métadonnées,
  4. La mise en ligne sur un ou plusieurs entrepôts de données, en texte intégral ou non,
  5. La mise en forme des adresses institutionnelles,
  6. La proposition de méthodes d’analyse,
  7. Un travail sur les systèmes locaux de gestion de la recherche (de type GRAAL, SIGAPS, ou assimilés). Par « local », on entend soit qu’il est circonscrit à un établissement isolé, soit qu’il est rattaché à un groupe d’établissements identiques au niveau national,
  8. Le compte rendu sous forme de bilan avec tel ou tel degré de responsabilisation et/ou de représentativité dans une instance (Conseil scientifique, d’Administration etc…)
  9. … ?

Ce groupe se veut avant tout un lieu d’échange d’expériences. Il diffère en cela d’un stage. Il ne peut être conçu comme une source de recettes énoncées de manière magistrale ou une instance pédagogique. Cet atelier se propose comme objectifs

  1. La définition de ce que représente l’évaluation dans chaque institution. Ce terme a-t-il une signification uniforme et les buts visés sont-ils réellement identiques ?
  2. Une réflexion sur le cadre de travail et le rapport vis-à-vis de l’instance qui prescrit l’exécution de ce travail, qui peuvent différer en fonction du cadre institutionnel. (On n’agit peut-être pas de la même manière dans une Bibliothèque universitaire et dans un Centre de recherche ?) Questions de positionnement dans un organigramme.
  3. La confrontation d’expériences dans des milieux différents dont la similitude apparente des objectifs peut recouvrir des modalités de travail différentes. Il s’agit ici de mettre en évidence des questions de méthodologie. Sans que chacun se sente obligé d’exposer intégralement les méthodes utilisées dans son organisme, il est souhaitable que leurs grandes lignes ou leurs structures soient énoncées, pour que leur comparaison fasse ressortir des éléments à la fois utiles et complémentaires.
  4. Un débat – pratique – sur les finalités de ce travail d’évaluation: a)    d’abord au sein même de l’institution dans laquelle on travaille; b)    ensuite au niveau national. Autrement dit, a-t-on le sentiment que l’organisme exécute ce travail de manière relativement isolée, ou par comparaison suivie et/ou association avec d’autres organismes ? En quoi les professionnels impliqués sont-ils informés du suivi de leur travail à un niveau plus large ?
  5. La réflexion sur les aspects déontologiques de l’évaluation.
  6. L’élaboration d’une charte sur les fins et les moyens du travail d’évaluation, en essayant de dégager des lignes directrices ou des dénominateurs communs susceptibles d’orienter les professionnels de l’information ou de rencontrer leur agrément.
  7. … ?

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Formation à la maîtrise de l'information

Suite à la demande de BRESILE (Groupe des directeurs de bibliothèques d’enseignement supérieur d’Île-de-France), et plus précisément de Jérôme Kalfon (SCD Paris-Descartes), de travailler à la mise en place d’un espace de mutualisation des expériences autour de la formation des usagers et des étudiants, l’URFIST de Paris organise des ateliers de réflexion s’inscrivant dans le prolongement du GREMI (Groupe de Réflexion sur l´Enseignement des Méthodologies de l'Information) coordonné par Claire Panijel de 1996 à 2007.

Depuis le 13 mars 2009, date de la première réunion préparatoire, les participants se réunissent selon le calendrier suivant :

  • 12 mai 2009 : Définition des besoins et des objectifs, suivi d'un point sur les référentiels et les outils existants.
  • 10 juin 2009 : De l'intérêt de partir des pratiques des étudiants pour construire une formation à la maîtrise de l'information, présentation d'un exemple de collaboration SCD/enseignants : l'expérience de l'Université Paris 8 (Vincennes - Saint-Denis) par Alexandra Saemmer (maître de conférence en Infocom) et Isabelle Breuil (conservateur des bibliothèques, responsable de la formation des usagers au SCD)
  • 21 octobre 2009 : Former à la recherche d'information : retours d'expérience, retour sur un parcours personnel d'enseignant-chercheur par Joumana Boustany (maître de conférence en Infocom, IUT Paris Descartes).
  • 17 décembre 2009 : Retours sur trois années d'expérience de mise en place de formations à la recherche d'informations en médecine au SCD Paris Descartes, entre référentiels et culture disciplinaire par Françoise Dailland (conservateur des bibliothèques, responsable du département Information et Formation, SCD Paris Descartes – Cedocel).

Des questionnements et des besoins – tantôt communs, tantôt propres à chaque établissement – ont émergé des échanges qui ont suivi les différentes interventions. C’est pourquoi l'URFIST de Paris a jugé nécessaire de dresser un état des lieux des situations de l’offre de formation et de son organisation concrète dans les établissements (inter)universitaires. Pour cela, les participants ont été invités à répondre à un questionnaire abordant différents points (acteurs, financements, moyens, gestion, contenus enseignés). Face aux nombreuses données et informations recueillies, il a été décidé d’étaler les différentes thématiques sur plusieurs séances et de voir pour chacune ce qui se fait et s’est fait dans chaque établissement, les expériences fructueuses et en projet, les éventuels échecs, etc. : ces séances ont eu lieu du 23 février 2010 au 9 décembre 2010 et les comptes rendus sont accessibles ci-contre.

A partir de fin 2012, l'atelier a repris et a été associé au projet CERISE (guide en ligne de conseils aux étudiants (en particulier ceux de licence) en recherche d'informations efficace), sous le pilotage :

Les comptes-rendus des séances à partir du 27 novembre 2012 jusqu'au 8 décembre 2014 témoignent de cette évolution.

 

Pour tout renseignement ou toute proposition, contacter :

 

Les Boudoirs de l'historien(ne)

Les boudoirs sont propices aux conversations, et l’historien(ne), en son boudoir, converse avec des auteurs, des textes, des catalogues que des professionnels de l'information ont organisés, classés, archivés. À l’occasion des rencontres organisées par l'école doctorale d’histoire Paris 1 Panthéon-Sorbonne - École nationale des chartes et l’Urfist de Paris, ces conversations généralement intimes vont trouver voix et public….

L’objet précis des Boudoirs est de faire connaître les ressources électroniques en histoire (instruments de recherche, dictionnaires, bases de données, périodiques électroniques), de valoriser la méthodologie documentaire et leur appropriation ainsi que d’exposer et critiquer l’utilisation qui peut en être faite.

De fait, l’offre documentaire, tant dans les lieux de conservation que via internet, est considérable, mais reste mal connue et sous-utilisée. Il s’agit donc ici d’informer, de renseigner et de mettre en commun les connaissances et les pratiques des outils documentaires numériques de la recherche en histoire, en privilégiant les échanges et retours critiques entre spécialistes.

Public privilégié : les doctorants, les chargés de cours et les professionnels de l’information en charge de service public et/ou de formations qui sauront à leur tour « converser » avec les étudiants et leurs collègues.

Quelques ressources complémentaires

  1. Ressources numériques

"Histoire et géographie". Signets de la BnF. [en ligne].

► différentes catégories peuvent intéresser l'historien, et notamment "Histoire", "Dictionnaires biographiques" et "Préhistoire". On pourra se reporter également aux autres rubriques pour l'épigraphie, la numismatique, la paléographie ou encore l'héraldique.

"Histoire et géographie". Signets des universités. [en ligne].

► attention ! les signets des universités ne reprennent pas systématiquement les signets établis par les SCD et autres centres de documentation spécialisés.

  1. Repères bibliographiques

L'histoire contemporaine à l'ère numérique. Contemporary History in the Digital Age. Frédéric Clavert et Serge Noiret (dir.). Bruxelles : Peter Lang, 2013. 381 p. A compléter par Frédéric Clavert. « L'histoire à la sauce numérique ». Mondes sociaux. 15/03/2016. [en ligne]. Disponible : http://sms.hypotheses.org/6690

Les historiens et l’informatique. Un métier à réinventer. Jean-Philippe Genet et Andrea Zorzi (dir.). Rome : École Française de Rome, 2011. 350 p.

"Le métier d’historien à l’ère numérique : nouveaux outils, nouvelle épistémologie" Numéro spécial Revue d’histoire moderne et contemporaine, supplément 2011-4bis. [en ligne]. Disponible sur CAIRN : http://www.cairn.info/revue-d-histoire-moderne-et-contemporaine-2011-5.htm.

  1. Outils pour l'historien

Calenda. Le calendrier des sciences humaines et sociales. [en ligne].

Devenir historien-ne. Méthodologie de la recherche et historiographie en master et doctorat. Blog. [en ligne].

Franziska Heimburger et Émilien Ruiz. La boîte à outils des historiens. Blog. [en ligne].