Difficile pour le doctorant et le chercheur d’être bien visible sur internet et de se créer une véritable identité numérique professionnelle ? Face à la multiplication des outils et services disponibles, cette intervention vise à fournir des pistes et des conseils pour rendre visible son profil et ses publications de manière positive et valorisante, en fonction des moyens et des buts de chacun.
I. Ressources pour doctorants
II. Resources tout public
III. Formation de formateurs : Former à l'identité numérique du chercheur
Cette formation a pour but d'apporter des pistes et des conseils pour bien utiliser ses réseaux et rendre visible son profil et ses publications de manière positive et valorisante, en fonction des moyens et des buts de chacun.
Parmi les actions de formation à la science ouverte et à la recherche intègre, le rapport de l'IGÉSR La place des bibliothèques universitaires dans le développement de la science ouverte (février 2021) recommande notamment de "développer au sein des bibliothèques les sensibilisations des doctorants et des chercheurs à l’importance des identifiants [...] de contributeurs" et de "les former à la gestion de leur identité numérique en s’appuyant sur ces identifiants". Et de fait, cette question des identifiants chercheurs gagne de plus en plus de visibilité. Le Deuxième Plan national pour la science ouverte Généraliser la science ouverte en France 2021-2024 appelle ainsi à "promouvoir l’adoption de l’identifiant ORCID par les chercheurs" (juillet 2021), tandis que des communautés se structurent afin de "construire une communauté de pratiques autour des services d’ORCID" (ouverture du site du consortium ORCID France).Dans ces conditions, comment construire une offre de service autour des identifiants chercheurs à destination de ses usagers ? Que présenter ? Jusqu'où aller ? Sous quelles formes ?
L’Observatoire des Sciences et Techniques (OST) de l’Hcéres, qui fournit régulièrement aux établissements de recherche des « Éléments de publications de SHS dans la base Web of Science », ne manque jamais d’indiquer dans un avertissement introductif à ces éléments que « pour les établissements dont la production relève presque exclusivement de ces disciplines », les données présentées « ne doivent en aucun cas être interprétées comme représentant la production de l’établissement ». Malgré cela, la dimension quantitative représente une part importante dans le système actuel d’évaluation de la recherche en France, y compris pour les sciences humaines et sociales…
Bibliométrie, scientométrie, infométrie, webométrie… Tous ces termes ont un suffixe commun, qui renvoie à l’idée d’une mesure, d’une quantité, d’un dénombrement, associée ou appliquée à la recherche scientifique. Mais que cherche-t-on à dénombrer au juste ? Et surtout, dans quel(s) but(s) ?
Depuis maintenant plusieurs décennies, la production, la validation et la dissémination des savoirs scientifiques sous toutes leurs formes (textes publiés ou inédits, données, protocoles etc.) se retrouvent au cœur de débats nationaux et internationaux, qui remettent en question l'écosytème actuel de la recherche scientifique autour d'une notion centrale : celle d'ouverture (openness). En effet, certains acteurs de la recherche, en premier lieu les grands éditeurs commerciaux privés, sont accusés de détourner le fonctionnement "normal" de la recherche de la connaissance partagée en vue du bien commun vers une concentration de richesses incompatible avec l'idéal de progrès qui doit sous-tendre la science. En réaction à cette situation, des membres de la communauté scientifiques s'efforcent de mettre en place outils, services et ressources pour se réapproprier le processus scientifique et en faire bénéficier le plus grand nombre, sous l'égide d'un mouvement général de science ouverte.
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