Plusieurs pistes de réflexion ont été proposées à titre de fils conducteurs :
On ne trouvera pas ici un strict procès-verbal de séance mais plutôt un relevé de divers points abordés pendant la séance (complétés, pour cette synthèse, par des données issues des réponses au questionnaire [2]) avec, pour chacun, les différents sujets ayant fait l’objet de discussions.
Version PDF de la synthèse (7 p.) téléchargeable dans la boîte à documents [3].
Rédaction : Emilie Brunet et Annaïg Mahé [4], URFIST Paris - Mars 2010
Existe-t-il, au sein des SCD, de services spécifiquement dédiés à la formation ? Plusieurs cas de figures :
Service Formation des usagers (par exemple : SCD Paris 3, Paris Sud 11) ; parfois, mais pas systématiquement, associé à la mission de formation des personnels (cas de la BULCO)
Mission formation intégrée à un service plus large :
On peut penser que l’existence d’un service dédié n’est pas forcément indispensable tant que les missions de formation sont bien identifiées et que les moyens suffisants sont donnés aux agents qui en sont chargés.
On signale l’existence des établissements « multi-sites » et la nécessité de tenir compte de ce paramètre dans le développement des plans de formations, les sites étant parfois associés à des disciplines d’enseignement spécifiques.
Existe-t-il, au sein des SCD, de services spécifiquement dédiés à la formation ? Plusieurs cas de figures :
Remarques :
On relève des situations hétérogènes.
Dans certains établissements, la collaboration est difficile que cela soit dû au manque d’intérêt pour les contenus proposés par les professionnels de l’IST de la part des enseignants (au niveau individuel, si l’on peut dire) et/ou à celui des instances décisionnaires. Notons que ce désintérêt se révèle souvent corrélatif d’une méconnaissance des compétences et des capacités des bibliothécaires et documentalistes en matière de formation.
Cela dit, dans quelques établissements, la collaboration fonctionne bien, à différents niveaux (situations qui prennent du temps cependant à se mettre en place et qui nécessitent souvent réajustements et compromis) :
N.B. : signalons le cas du département Sciences de l'information-documentation de l’Université Paris 8 : département intégré à l’UFR MITSIC (Mathématiques, Informatique, Technologies, Sciences de l'Information et de la Communication), il propose et assure, depuis 1984, des « cours transversaux à valeur propédeutique, intitulés "Méthodologie documentaire et traitement de l’information", ancrés dans la discipline de l’étudiant, pour un certain nombre de licences » (source [5]). Il s’agit de modules de 20 ou 36h assurés par les enseignants du département à la demande des autres départements de l’université (Lettres, Langues, Géographie, Informatique, Info-Com, Sciences du langage), modules dans lesquels les formateurs du SCD de Paris 8 prennent en charge 3 séances (cf. blog du module coordonné par Alexandra Saemmer [6]).
Plusieurs points problématiques dans le cas des formations intégrées dans les cursus :
Sur cette question, il existe plusieurs cas de figures. Dans les SCD, les formations sont assurées par :
- Les agents de l’établissement :
- Des étudiants avancés recrutés spécifiquement pour la formation :
Dans les autres établissements (ENSA, bibliothèques interuniversitaires), les formations sont assurées par les agents de cat. A et B titulaires (BIUM, BSB) ou contractuel (BSG). A l’ENSA Paris-La Villette, l’initiative vient des documentalistes qui tentent de mobiliser les enseignants pour étendre les formations très peu développées à l’heure actuelle faute d’inscription dans les cursus et d’intérêt de la part des équipes enseignantes.
Discussion :
A nouveau, plusieurs cas de figures :
- Agents à 100 % sur la formation :
NB : 4 PRCE affectés au SCD de l’Université de Caen, ne consacrant qu’une petite partie de leur temps de travail à la formation car responsables de bibliothèques d’UFR par ailleurs.
- Sinon, les agents pour lesquels la formation est une de leurs missions, mais pas la principale.
Points discutés :
On relève également plusieurs cas de figures :
NB : Le taux de rémunération des HC évoluent régulièrement : au 1er octobre 2009, un « chargé de TD » est payé 40,70 €/h. (source [7]).
Cette question s'est révélée problématique à plusieurs titres. Points discutés :
L’idée de départ des organisatrices de la séance était de dresser la liste des financements possibles (canaux « officiels » existants ou à créer : projets, dotations, participations, subventions, appels d’offres…) et de démarches à suivre pour les obtenir afin d’aider sur ce point les agents chargés de mettre en place des plans de formation. Ce sujet ainsi formulé est apparu problématique et a fait l’objet de vives discussions desquelles on peut extraire plusieurs points.
Avant cela, notons que la mise en place de la LRU bouleverse la gestion budgétaire des universités, et par conséquent celle des SCD qui ne perçoivent plus leurs budgets directement du ministère mais de l’université. Dans ce nouveau cadre, il semble qu’une cumulation des sources de financements est possible, et même parfois souhaitable.
N.B. : Les grandes orientations du Plan Licence sont consultables ici [9]. L’initiation à la recherche et aux ressources documentaires sont clairement citées parmi les priorités (cf. p. 16 de ce document [10]).
La LRU, le plan Licence, les subventions régionales, etc. viennent quelque peu modifier le fonctionnement budgétaire. On s’aperçoit en effet que les SCD peuvent se voir « dotés » de subventions annuelles et de budgets complémentaires au contrat quadriennal, reconductibles ou non d’une année sur l’autre. Cela pose le problème de la pérennité des financements desquels dépendent les plans de formation. Si elle peut avoir des effets néfastes – la non reconduction, faute de financements, d’initiatives pourtant concluantes – cette logique peut également avoir des effets bénéfiques en créant un besoin, en permettant de mettre en avant auprès des tutelles décisionnaires des expériences demandant à être pérennisées et institutionnalisées (inscriptions officielles dans les cursus et les maquettes de diplômes).
La LRU, le Plan Licence, et plus généralement cette nouvelle logique de fonctionnement budgétaire, peut donc conduire pour les SCD à une multiplication des interlocuteurs. Les directeurs de SCD et les responsables formation sont de plus en plus amenés à solliciter les différents conseils, autre que le Conseil de la Documentation : le CEVU pour les formations de niveau Licence ; le Conseil Scientifique pour les master et doctorat.
On notera ici que, pour certains participants, la recherche de financements doit rester entre les mains de la direction du SCD et ne pas relever des compétences du coordinateur formation. Cela dit, si toutes les décisions et demandes seront au final faites au nom du directeur, celui-ci peut être logiquement amené à solliciter le responsable des formations pour formuler, quantifier et chiffrer les besoins.
Liens
[1] https://urfist.chartes.psl.eu/tags/atelier-de-mutualisation
[2] https://urfist.chartes.psl.eu/atelier-formation-la-maitrise-de-l-information-reponses-au-questionnaire
[3] https://urfist.chartes.psl.eu/atelier-formation-la-maitrise-de-l-information-boite-a-documents
[4] mailto:annaig.mahe%40chartes.psl.eu
[5] http://sciencesdelinformation.univ-paris8.fr/
[6] http://etudoc.wordpress.com/
[7] http://www.amue.fr/fileadmin/amue/ressources-humaines/veille-reglementaire/Taux_HC_historises_Nov.2009.pdf
[8] https://urfist.chartes.psl.eu/atelier-formation-la-maitrise-de-l-information-seance-du-23-fevrier-2010%23quel-te
[9] http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid20651/plan-pour-la-reussite-en-licence-730-millions-d-euros-d-ici-2012.html
[10] http://www.nouvelleuniversite.gouv.fr/IMG/pdf/Document-D-orientation-Licence-.pdf
[11] https://urfist.chartes.psl.eu/types-de-public/doctorant
[12] https://urfist.chartes.psl.eu/types-de-public/enseignant-du-sup%C3%A9rieur-chercheur
[13] https://urfist.chartes.psl.eu/types-de-public/professionnels-de-l%E2%80%99information